MINERAUX ET VEGETAUX

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

 

*LES  MINÉRAUX DE LA LUNE

Parmi les minéraux, les hommes trouvèrent l'opale, le cristal de roche, la sélénite ou pierre de lune, les perles, l'albâtre, la calcite et l'argent, tous évocateurs de la couleur blanche et de la pureté de la Lune.

opale blanche

L'OPALE BLANCHE d'un blanc laiteux avec des reflets bleutés était une des pierres les plus admirées. Elle était considérée comme extrêmement bénéfique. Son nom vient d'ailleurs du sanskrit «upala» mot qui signifie « (pierre) précieuse ». Les Anciens lui accordaient un tel prix que l'Empereur Marc Antoine proscrit un sénateur qui avait refusé de lui céder une opale de taille exceptionnelle.

LA PERLE évocatrice du globe lunaire, semblable à une goutte de rosée, devint symbole d'immortalité et Cléopâtre, qui était fort riche, buvait des perles après les avoir fait dissoudre dans du vinaigre afin d'acquérir ses propriétés vitales.

perle
selenite LA SÉLÉNITE ou pierre de Lune, qui avait, dit-on, les facultés de reproduire les phases de la Lune, et stimulait la clairvoyance.
LA CALCITE était censée éloigner la tristesse. En tout cas, on sait aujourd'hui que la terre réagit mieux à toutes les influences lunaires en sol mouillé et calcaire. Le calcaire est bien une pierre lunaire, même si elle n'éloigne pas la tristesse. calcite
diamant LE DIAMANT était symbole de lumière et de perfection.

LE CRISTAL DE ROCHE était le symbole de la lucidité, de la pensée, de l'imagination et de l'intuition.

Cristal de roche

vase en albâtre

L' ALBÂTRE servait à faire des vases à parfum car il avait la réputation de les conserver parfaitement intacts.

 

L' ARGENT qui servait à faire des miroirs était, et est toujours, le métal par excellence de la Lune. Son nom signifie «blanc brillant », du sanskrit « arjuna », mot qui donna son nom au navire Argo, qui emporta les 50 héros grecs à la conquête de la toison d'or. Le navire Argo, transposition de la barque d'Isis qui servit à transporter le corps d'Osiris et dont la constellation se trouve sur la Voie Lactée...

miroir en argent

 

* LES VÉGÉTAUX DE LA LUNE 

laitue

LA LAITUE, en raison de son suc laiteux, que Junon utilisa pour donner naissance à Hébé.

LES CUCURBITACEES, concombres, courgettes, courges, potirons, citrouilles, melons, plantes rondes et aqueuses. Légumes d'ailleurs qu'en médecine traditionnelle on recommande à ceux qui ont une dominante lunaire excessive, d'éviter de manger. cucurbitacées

 

grenade_ouverte

LA GRENADE, qui était considérée comme symbole de fertilité à cause de ses nombreuses graines et que l'on trouvait entre les mains d'Astarté et de Perséphone car elle était aussi symbole de mort et de renaissance. Mais elle était surtout symbole de royauté en raison de sa forme sphérique surmontée de dents évoquant une tête couronnée. C'est pourquoi de nombreux sceptres étaient surmontés d'une grenade.

LA FIGUE, qui tout comme la grenade était un symbole évident de fertilité.

figues

palmier

LE PALMIER, dont les hymnes exaltent les 360 bienfaits et qui était considéré comme un arbre lunaire, parce que, dit la Tradition, il est le seul arbre sur lequel pousse une branche à chaque Nouvelle Lune, de sorte que l'année est complète quand il a poussé douze branches, et aussi parce que, paraît-il, ses fruits mâles et femelles représentent de manière détaillée les organes sexuels des êtres humains.

  

LE TAMARIS, arbre d'immortalité dans lequel le cercueil flottant d'Osiris vint échouer lorsqu'il arriva à Byblos.

tamaris
saule

LE SAULE, en raison de la puissance magique lunaire contenue dans ses branches.

LES CHAMPIGNONS, végétaux particulièrement lunaires car ne possédant pas de chlorophylle, la lumière du soleil ne leur est pas nécessaire. Leur croissance, qui est très rapide, dépend essentiellement de l'eau et donc de la Lune. En Arabie Saoudite, c'est l'orage du dieu Lune qui fait apparaître les délicieux cèpes blancs du désert.

champignons

 

gui

LE GUI : Les Gaulois trouvèrent le gui dont les globes pâles rappellent les globes lunaires, fruits de l'arbre de vie, perles végétales. Pline, dans son histoire naturelle, rappelle les pratiques observées à l'égard du gui qui, dans la langue gauloise, avait un nom signifiant « guéris­sant tout ». C'était au premier jour de l'année qu'en grande cérémo­nie, le prêtre avec une serpe d'or (la faucille lunaire) coupait le gui qu'on recevait sur un morceau d'étoffe d'une laine blanche et fine. Ensuite, on immolait deux taureaux blancs au pied du chêne. Coupé en Lune croissante, le sixième jour de la Lune, le gui était considéré comme un remède à la stérilité, d'autant qu'en vertu des lois de l'analogie, le gui évoquait le sperme par ses fruits gluants et la durée de la gestation, par ses baies qui mettent neuf mois à mûrir. Le gui porte-bonheur assure l'immortalité et favorise les rêves prémonitoires, toutes choses en rapport avec la Lune. De même, la Lune étant en rapport avec le cerveau, le gui était déjà préconisé du temps de Pline pour soigner les crises d'épilepsie. 

 

 Le liseron, la glycine, le chèvrefeuille, le nénuphar, le lys d'eau. Fleurs dont on redécouvre aujourd'hui la sensibilité au rayonnement lunaire. Celle du grand liseron, par exemple: « La fleur du Grand Liseron, écrit R. Frederick dans son livre l'Influence de la Lune sur les cultures, qui est très sensible, se ferme à la moindre averse, demeure ouverte au rayonnement lunaire. Il oriente parfois sa fleur en entonnoir pour que la lumière de la lune baigne parfaitement le fond des corolles. La floraison s'en trouve prolongée. »

liseron

 

Les Chinois, depuis l'Antiquité, renforcent la vitalité des plantes lunaires en les exposant à la lumière de la Lune. En Chine, en effet, un certain nombre de plantes sont implantées de façon à recevoir un maximum d'éclairement lunaire car le rayonnement lunaire les guérit, les soigne, les protège.

Il en est ainsi du ginseng, cette plante considérée par les Chinois comme divine car efficace contre de nombreux maux. Il en est ainsi du lotus, de la rhubarbe, du gingembre, de l'aconit, du chanvre indien

 Retour au sommaire